lundi 31 décembre 2012

Rudolph

Ne m’en voulez pas pour partager avec vous cette grande nouvelle bien trop tard dans la saison, mais si on voit le bon coté des choses, je suis sacrément en avance sur l’année prochaine! Alors que la saison officielle de Noël touche à sa fin et que des dizaines de sapins s’accumulent sur les trottoirs, que l’on range les décorations et que l’on frôle l’overdose de chansons de Noël, je vous présente aujourd’hui le must de la déco kitchissime Noël: la décoration reindeer de voiture. Vous en avez rêvé, les américains l’ont fait, avec certainement un peu d’aide des chinois. C’est ça la magie de la globalisation, les idées douteuses des uns font la fortune des autres.


Je vous entends déjà «Ah dégoutée, en janvier ça fera plus pareil sur ma Fiat Punto», «Trop nul, même ma voiture aurait pu être dans le Christmas spirit». Vraiment navrée, l’année prochaine je vais tenter d’être légèrement plus en avance sur les tendances de fond.

J’avoue j’ai du regarder à deux fois pour comprendre ce que c’était, je pensais que c’était des petites antennes GPS au début. Mais non, pas du tout.

Pour conclure, la déco de voiture reindeer ça sert à quoi? A rien. Est-ce que c’est joli? Non. Est-ce que ça fait cool? Non.

En revanche, c’est en vente un peu partout: Party City, Amazon, Sears... partout quoi.



jeudi 27 décembre 2012

Photo of the week #1


A quelques jours du réveillon, la couleur du moment sera aussi festive que mon humeur. Je passe la journée à bosser dur à peaufiner le menu et la déco du dîner de New Year’s Eve. 2013, here we come!


Vernis Essie Silver Bullion, je pense que Mini Parisienne va être jalouse!

samedi 22 décembre 2012

A girl can never have enough shoes


On me demande souvent quels sont les endroits incontournables à visiter à New York ? Certes, il y a la Met, le Moma, la Highline, Bleecker Street…Tout ça c’est très bien, mais, franchement, c’est pour les touristes. Mais pour visiter le vrai New York, celui de Carrie Bradshaw et des new-yorkaises en général, le 8th floor de Saks Fifth Avenue est à ne pas manquer. De quoi s’agit-il? Un étage entier de chaussures en tout genre, Prada, YSL, Louboutin, Tods, Chanel, Jimmy Choo… elles sont toutes là. Le stiletto est à l’honneur, il y en a pour tous les goûts, mais pas pour les petits budgets.



Appelé 1022-SHOE, le rayon chaussures pour femmes de Saks Fifth Avenue est tellement célèbre qu’il dispose de son propre code postal (!), de son blog et d’une collection de timbres à son effigie. Des chaussures sages aux plus extravagantes et crazy, le talon moyen tourne autour de 8 cm à vue d’œil.
Pas de quoi courir les rues de New York avec celles-là, mais certainement de quoi faire tourner les têtes. C’est le but du jeu non?
 
Mais most importantly, je suis repartie avec ces petites merveilles sous le bras, hop, direct sous le sapin.
 
 
 
 
 
 

vendredi 21 décembre 2012

Social media geekette


Alors que le niveau de coolitude dépend aujourd’hui du nombre de photos que tu as sur ton compte Instagram (enfin, avant leurs nouvelles règles de droit à l’image, mais c’est un autre sujet), et que facebook est devenu boderline anti-cool, dans le foyer Mister et Mrs Parisiens, on a donné à nos photos Instagram un tout nouveau niveau de coolitude en prenant une photo Instagram d’un poster de nos photos Instagram. Vous suivez?

Je m’explique: Instagram c’est bien sympa et ça fait des bien jolies photos avec les effets et les cadres mais à quoi bon? Alors que je frôle les 1500 photos dans mon camera roll, dont 100+ vraiment sympas sur Instagram, j’ai décidé de les sortir du virtuel lorsque j’ai découvert Prinstagram. Kesako? Prinstagram propose d’imprimer les photos directement depuis l’app Instragram en plusieurs formats sympas  et uniques dont un poster collage de 50 à 400 photos. Ultra simple, en 2 minutes c’est uploa et en 3 jours c’est livré. Le résultat est top et dans notre cas un joli échantillon des photos de l’année. Si c’était à refaire, je mettrai un peu plus que 50 photos, parce que bon, on en a fait des trucs cette année nous (Monsieur Parisien me dit qu’il n’est pas d’accord et qu’il trouve que 50 photos c’est tres bien, je vous laisse décider). Et l’autre bonne nouvelle c’est que j’ai pu utiliser mon nouveau masking tape tour Eiffel pour accrocher le poster au mur. Et quand le poster est accroché au mur, que fait-on? Et bien on en prend une photo Instagram pour l’immortaliser pardi. La boucle est bouclée.
Et pour des inspirations de créations super originales, leur blog est une mine d’idées plus chouettes les unes que les autres.
 
Et pour d'autres apps du même genre, regardez ici.
 

mercredi 19 décembre 2012

Sorry, in a meeting



Voilà la dernière tendance à New York. Entre deux réunions, en pleine journée de travail, dans la salle de conférences au fond à droite, on peut se faire une petite manucure rapide avant de reprendre sa journée comme si de rien était. Plus besoin d’aller au salon du coin de la rue, d’attendre et de «pick-you-color-please ». Après le blow dry express en 30 minutes top chrono, voici venue la manucure en 15 minutes. Mais cette fois, même plus besoin de sortir du bureau à la pause dej pour réparer son vernis écaillé, tout en mangeant un sandwich et en répondant à ses emails sur son blackberry. La manucure vient à nous, houra!


En fait, les entreprises contactent Manicube et réservent leurs services pour leurs employés chéris pour quelques heures, au bureau. Plus pratique, je ne vois pas. Lorsque j’en ai parlé avec avec ma VP HR l’autre jour entre la poire et le fromage a la Holiday Party, elle m’a regardé comme si je venais de débarquer d’une autre planète et m’a fait comprendre qu’elle n’en voyait absolument pas l’intérêt. Génial, je vais garder mon vernis tout pourri moi.

Visiblement chez Gilt (cf photo) , il en voient l’intérêt. Déjà que je suis leur meilleure client e-ver, maintenant je pense que je vais aussi leur envoyer mon CV. D’ailleurs si j’arrive à mettre la main sur la liste des clients Manicube, je vais tous leur envoyer mon CV, just in case ça ne marcherait pas chez Gilt. J’en ai marre de rafistoler mon vernis moi-même avec une couleur qui passe à peu prés parce que les RH ne voient pas l’intérêt de nous proposer des manucures au bureau. Franchement, les nail salons c’est so two-thousand-twelve.

Et si vous ne me croyez pas sur parole que Manicube c’est hot en ce moment, lisez ici et ici.



lundi 3 décembre 2012

Moi aussi je DIY

J’en ai sérieusement marre d’être l’unique bloggeuse de la blogosphère entière à ne pas être crafty pour un sou. Je suis deg’ de jalousie quand je vois les tricots des unes, chemisiers liberty homemade des autres, calendriers de l’avant super originaux et super bien faits, les déco d’anniversaire Etsy-inspired et j’en passe. Outre ne vraiment pas avoir le temps de faire tout ça (moi mes journées ne font que 24 heures, et vous?), je ne suis pas être particulièrement douée non plus! Mais bon enough is enough, je me prends en main et moi aussi je fais enfin quelque chose moi-même.


Un petit peu de background: cette année, on a opté pour un mini sapin que l’on peut mettre sur une table à cause de Mini Mini Parisienne qui est super forte en escalade. Hier après midi, Mini Parisienne et Monsieur Parisien se sont mis à décorer le sapin et j’ai failli tomber dans les pommes tellement il était moche. Je les ai donc envoyés voir ailleurs si j’y suis à la piscine, histoire de tout réarranger derrière leur dos l’air de rien.


Et là, éclair de génie, je me suis dit: «Cette année, on va faire un sapin décoré avec du masking tape!». Projet DIY pour moi, j’avais 45 minutes top chrono avant qu’ils reviennent de la piscine. Je suis plutôt minimaliste du sapin, avec des décorations assorties, modernes et pas trop cucu la praloche. J’ai pas mal de rouleaux de masking tape sous la main depuis que ma copine du Japon m’a rapporté mon poids en masking tape et autres trucs japonais trop cool au printemps. A part accrocher des faire-part de naissance sur notre frigo, et les œuvres d’art de Mini Parisienne sur les murs, je n’en avais pas encore trouvé un usage original et unique. C’est maintenant chose faite, avec mon sapin décoré au masking tape. Comme vous le voyez, je ne suis pas peu fière de mon petit projet et du résultat. Et j’en suis tellement fière que je vais le perfectionner d’ici à Noël avec des rubans et autres trucs fait maison et je viens de commander des rouleaux supplémentaires dont un avec des Tour Eiffel, on ne se refait pas!
Lucie, qui a très joliment décoré son mariage intégralement au masking tape, soit 145 kms de scotch, (un joli petit aperçu ici), the masking tape war is ON! Non je rigole, je te laisse gagner, t'es un poil plus forte que moi!

PS: je viens de me rendre compte que mon sapin est bancal, génial!


vendredi 30 novembre 2012

Richard


Et si Richard Gere m’apportait le petit déjeuner au lit?

Et si Richard Gere était mon prof de yoga?

Et si Richard Gere s’occupait du feu pendait que je lisais un bon livre ?

Et si Richard Gere venait me chercher à la gare ?

Doux rêve complètement impossible? Et bien non. Il se trouve que Richard Gere, THE Richard Gere, a un B&B à une heure de New York où il accueille les clients «chez lui», dans son inn le Bedford Post Inn. En plus d’être en endroit apparemment magnifique, je ne suis pas contre passer un peu de quality time avec Richard, discuter de choses et d’autres, lui donner mon avis sur ses projets de film et collaborations à venir.

Cadre cosy, 8 chambres, feu de cheminée, restaurant gastronomique, cours de yoga, le tout dans une jolie petite ville à la campagne où vivent notamment Martha Stewart, Ralph Lauren, Michael Douglas et Catherine Zeta Jones, Blake Lively et Ryan Reynolds. Sympathique et sans prétention non?

Il y a eu une vente il y a pas très longtemps sur Jetsetter et pour une raison qui m’échappe complètement j’ai laissé passer une occasion unique de passer une soirée en tête à tête avec Richard… et Monsieur Parisien.

De toute façon, Mini Parisienne et Mini Mini Parisienne sont tout à fait en âge de s’auto-garder le temps d’un week end. Il faut leur apprendre l’autonomie et l’indépendance dès le plus jeune âge. La semaine prochain Mini Mini Parisienne aura 8 mois, je pense qu’il est temps d’arrêter de la prendre pour un bébé. Richard, j’arrive.

mercredi 28 novembre 2012

Only in America


J’ai récemment réalisé un vieux rêve. Après avoir passé plus de 7 ans aux Etats-Unis, je suis finalement allée pour la première fois ever chez Walmart il y a quelques semaines. Ce n’est pas faute d’avoir essayé à de multiples reprises mais à chaque fois la conversation avec Monsieur Parisien tourne au vinaigre.

Moi : «On va chez Walmart aujourd’hui?»
Lui : «Pour quoi faire ?»
Moi : «Pour acheter des conneries?!»
Lui : «Non, pas besoin de conneries / On a déjà plein de conneries / Ca sert à rien les conneries… »
End of discussion.

Et là, je ne sais pas par quel miracle, il a cédé:

Moi : « Oh regarde le GPS indique qu’il y a un Walmart à 5 minutes , on y va ?» Facile, il y a toujours un Walmart à 5 minutes quand on sort de Manhattan.
Lui : « OK»
End of discussion, on va chez Walmart!

Et qu’est qu’on a acheté? Des conneries, bien sûr!
Enfin, pas vraiment. Une poêle on a toujours besoin d’un nouvelle poêle. Un mascara, ça tombe bien, je n’avais plus que 4 ans de stock dans ma salle de bain, si on suit la règle de changer de mascara tous les 3 mois, 8 ans si on change de mascara tous les 6 mois comme les gens normaux. Un sac de couchage pour Mini Parisienne. Ne croyez pas que l’on va soudain se mettre à faire du camping, mais c'est très pratique pour qu'elle fake-campe à coté de son lit, la nuit. Pour une raison qui m’est totalement étrangère, elle trouve ça sympa. Et certainement d’autres conneries totalement utiles dont je ne me rappelle même plus pour la modique somme de quelques centaines de dollars et une voiture remplie à ras bords.

Bref, Monsieur Parisien avait raison pour une fois, on a acheté que des conneries inutiles, mais ne comptez pas sur moi pour le lui dire.

En revanche, c’était une expérience unique. Walmart c’est LA world company: 1er employeur privé au monde (2 millions d’employés, rien que ça!), 8500 magasins au monde, 100 millions de clients par semaine aux USA… A l’intérieur, rien de bien fantastique. On passe du rayon chaussures au rayon fournitures pour la pêche au rayon jouets en tournant autour de soi même. On a l’impression d’être dans un hangar géant avec plein de choses géantes pas chères du tout. Le shampoing s’achète au litre et le soda au gallon (j’exagère à peine) mais les prix défient toute concurrence. En revanche, ce n’est pas le temple du merchandising et de l’agencement design. Des rayons, des palettes, des trucs empilés du sol au plafond. Moi qui adore les beaux supermarchés, j’étais servie. Walmart, c’est le cœur de l’Amerique redneck, pas le concurrent direct de Lafayette Gourmet!

Mini Mini parisienne a dormi pendant toute la visite, Mini Parisienne a couru dans les kilomètres de rayons et aurait rempli 4 chariots si on ne l’avait pas prise en flagrant délit de dévaliser les rayons inutiles, moi je suis repartie avec 2-3 conneries essentielles sous le bras (le sleeping bag Hello Kitty, mon poids en cotons à démaquiller…), et Monsieur Parisien a tout fait rentrer dans une voiture pleine à craquer.

Bref, une super façon de passer un dimanche après-midi d’automne en famille, the american way of life.

Pour en savoir plus: Walmart sur wikipedia et un des nombreux documentaires sur l'entreprise.

vendredi 2 novembre 2012

#Sandy


Ces derniers jours la planète entière a vécu au rythme de Sandy, et nous les new yorkais d’un peu plus prés. On a tous vu sur les réseaux sociaux des photos plus ou moins photoshoppées de la situation heure par heure, on a tous vu à la télévision la progression de l’ouragan en direct, et on suit tous depuis le post Sandy. Entre la coupure d’électricité généralisée au sud de la 34ème rue, le métro qui se remet progressivement en route, les arbres tombes par milliers, les quartiers entiers dévastés, c’est un dur retour à la réalité.


Mais moi ce qui me bluffe aujourd’hui c’est la résilience des new yorkais. On l’avait vu après le 11 septembre, le quotidien se remet en place très vite. Le plus fort de la tempête était dans la nuit de lundi à mardi, et dès mardi midi les commerces et restaurants se remettaient à ouvrir progressivement et étaient envahis de tous ceux qui en avaient marre d’être enfermés chez eux. Le mercredi, la grande majorité était de retour au travail, certains traversant les ponts à pied pour rejoindre leur bureau. Certes, je parle ici de la majorité de ce qui n’ont eu que des dégâts légers, mais le mot d’ordre était business as usual. Work hard, play hard, à la new yorkaise en somme.

Ce qui me bluffe aussi c’est l’élan de solidarité général des new yorkais. Là encore rien de nouveau, mais cela peut paraitre étonnant pour ceux qui ne connaissent pas la ville et ses habitants. L’esprit de communauté est important et d’autant plus dans des situations difficiles. On aide son voisin à déblayer l’arbre qui est tombe sur sa nouvelle voiture (pas de bol), on propose des multiprises et des chargeurs de téléphone à des inconnus en mal d’électricité (parce que pas d’électricité ça passe encore, mais pas de téléphone et donc pas de 4G, c’est le drame), et des cafés à ceux qui n’ont pas de chauffage.

Et comme vous le voyez, Etats-Unis oblige, les produits dérivés n’ont pas tardé pour immortaliser ce moment. Et l’autre bonne nouvelle, c’est que les articles de  Noël sont déjà en magasin, comme quoi on ne perd pas de temps de ce coté là non plus!



Pour moi, Michael Bloomberg a très bien géré la communication de crise et a donné les consignes d’alerte et d’évacuation en temps et en heure. Je ne suis pas d’accord sur le maintien du marathon ce week end quand on connait la situation dans certains quartiers très touches du Queens et de Staten Island, sans parler du New Jersey. En revanche, celle qui lui a volé la vedette est sans contexte son interprète pour la traduction simultanée en langages des signes, Lydia Callis. Très animée lors des interventions du maire, elle a maintenant des sites entiers à son effigie et a gagné en popularité de façon complètement inespérée. Comme quoi on peut toujours trouver de l’humeur dans les situations les plus pénibles!

jeudi 1 novembre 2012

It's a fine line



Je suis Parisienne et je l’assume. Et maintenant, grâce à mon dernier accessoire, je l’affiche. En effet, la semaine dernière, lors d’une journée de boulot comme une autre super pourrie, j’ai fait un petit tour chez Kate Spade à la pause dej soit vers 4pm tout va bien histoire de me changer un peu les idées. Je suis repartie avec plusieurs trucs dont ces petites boucles d’oreilles Eiffel Tower toutes mimi. Aussitôt achetées, aussitôt portées et je n’ai eu que des compliments dans les heures qui ont suivi. Pourquoi? Parce que porter des boucles d’oreilles Tour Eiffel lorsque l’on habite à New York, et d’autant plus lorsqu’on est frenchy, c’est hype. Est-ce que je me baladerai à Paris avec ces boucles d’oreille? Of course not! La limite fashion attitude / faute de goût est subtile. Ici, un océan les sépare. Est-ce que j’ai une photo du Brooklyn Bridge dans mon salon? Ben non, j’ai juste à regarder par la fenêtre pour le voir (enfin si je me penche beaucoup beaucoup et je regarde très très très loin). Est-ce que je me balade avec un tee-shirt I NY à NY ? Ben non, évidemment, c'est une évidence.


Il y a des choses, c’est la faute de goût assurée. Plusieurs exemples me viennent à l’esprit: la chemisette à manche courtes, c’est un big no no. Le fanny pack / sac banane, c’est pas pour rien qu’on n’est plus dans les eighties. Le backpack / sac à dos en guise de sac à main, au secours. Les ensembles coordonnés vestes + chemisier + jupes assorties, et pourquoi pas le sac à main tant qu’on y est, please help me. La liste est longue, malheureusement.

Mais en revanche, le détail qui tue est plus subtile. La coolitude n’est pas donnée à tous, heureusement. Et avec mes nouvelles boucles d’oreilles, je fais plein d’envieuses: toutes les américaines qui ne peuvent pas se permettre de se balader avec, ça ferait trop touriste à Paris qui fait son shopping dans les boutiques pour touristes. Encore un avantage d’être expat à NY. En plus d’être intrinsèquement cool, du fait du statut d'expat, on peut afficher son patriotisme tout en étant fashion.

jeudi 25 octobre 2012

The Rockstar

C’est pas tous les jours facile d’être une fashion victime.



Hier matin, à peine sortie de chez moi, je tombe nez à nez avec une fille qui porte le même pantalon que moi. A ce moment là, ça me fait sourire. 15 minutes plus tard je sors du métro et je croise une autre fille avec le même pantalon. Et 5 minutes après, en sortant de Starbucks avec thé à la main, la même chose. Là c’est juste pénible. C’est alors que je me rends compte que mon pantalon bleu électrique, couleur trendy de l’automne, est aussi assorti aux poubelles de recyclage de plastique de NY et aux parasols d’Union Square. Mais quelle idée quand même d’être assortie au mobilier urbain!

Donc si vous voulez être assortie à moi (et à la moitié de la ville) je recommande chaudement le skinny jean Aurora Blue de Old Navy. La honte, je sais, un pantalon Old Navy, ça fait pre-ado fauchée. Bon, et comme je fais un peu mon coming out ici, j’ai aussi le pantalon en couleur Honeycomb, autre it color de la saison, et aussi (3x la honte) polka dots rouge. Quitte a porter du Old Navy, autant y aller à fond !
Et The Rockstar c'est le nom du pantalon, ceci explique cela.


mardi 9 octobre 2012

Treat yourself

La journée n'avait pas super bien commencé. D'abord il pleuvait (= bad hair day), ensuite je n'avais rien à me mettre (enfin façon de parler einh, j'ai quand même un walk in closet rempli à ras bord), finalement j'avais plein de boulot (ça c'est le fil rouge de ma vie en ce moment, mais il va falloir que ça cesse) et une envie incroyable de retourner sous ma couette. En un mot, I need an intervention.



Le moment est venu d'agir afin de ne pas sombrer dans une post breakfast depression de milieu de matinée. Hop hop hop, je me commande un pick me up, parfaitement nommé pour me pick me up lors d’une journée morose.

Le principe? Un mini bouquet de roses just because. Entre le moment où je passe la commande et celui où je reçois mon bouquet, j'ai oublié que je me suis commandé des roses deux heures plus tôt et je suis presque surprise de voir le type du courrier arriver avec une grande boîte. Quand je vous dit que j'ai beaucoup de travail, ça m'en fait presque perdre la tête! Du coup, je suis ravie de ma surprise à moi même, et m'installe mon petit bouquet entre mon powerpoint et mon tableau excel, ça semblerait presque bucolique comme ça! (Je m'éloigne un peu du sujet mais j’entends déjà Monsieur Parisien alias Maitre Capello me corriger "Bucolique? Non mais n'importe quoi! Ça veut dire quoi pour toi bucolique?" et moi de répondre "Je me rappelle plus, mais ça faisait bien dans la phrase").

Bref, un petit Pick me Up de chez Ode à la Rose de temps en temps ça fait vachement de bien. Et un gros bouquet ça peut pas faire de mal non plus. Merci Ode à la Rose, just what the doctor prescribed!
Ah et contrairement aux fleurs du déli du coin qui font grise mine dès day 3, celles-ci ont très bien tenu la route pendant une petits dizaine de jours, et ce en oubliant de les arroser ou d'en changer l'eau. On va mettre ça sur le compte du surmenage ou de la flemme 53 pas jusqu'à la cuisine du bureau.
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lundi 8 octobre 2012

Turn on the fire


Envoyez les vannes, hier soir j’étais au concert de Johnny. Oui, vous ne rêvez pas Johnny Halliday à NYC. Alors qu’on le disait presque mort il y a quelques semaines, Johnny a rocké la communauté française de New York au Beacon Theater et je dois avouer que c’était assez mortel. La différence majeure entre le Stade de France et le Beacon Theater, c’est que la salle de NY n’a que 2,800 places. L’autre différence c’est que le public de Johnny made in New York n’est pas le fan type de Johnny, cheveux longs, veste en cuir, tee shirt I love Jojo, mais plutôt les expats francais CSP++++ qui n’auraient, comme moi, jamais été voir Johnny en France, mais à New York ça passe quand même vachement mieux. Chaude ambiance donc hier soir, Johnny était au top et a chanté tous ces succès les plus connus. A 69 ans, il en faisait 15 de moins (enfin, de loin et avec plein de maquillage, de près je ne garantis pas!)


Faut aimer les chansons, mais la musique était top. En revanche, le pantalon en cuir noir moulant, les chemises en soie noire avec des strass et les santiags, ça ne va pas à tout le monde. Johnny, je comprends que ce soit ton signature look, mais honnêtement un look un poil plus moderne genre jean et une chemise normale, ça n’aurait pas été mal non plus. On est plus dans les années ’60, et ce depuis quelques décennies fyi.

En ce qui me concerne, j’ai passé la journée à me demander ce qu’on met à un concert de Johnny. Une veste en cuir, c’est une évidence, mais le reste? Il faut faire rocker mais pas trop, fashion mais pas trop, concert mais pas trop. Du coup, j’ai opté pour un haut à paillettes pour le coté rock / fashion, un boyfriend jean pour le coté rock / cool et bien sur l’incontournable blouson en cuir pour le cote je vais a un concert de Johnny et j’assume.

Depuis quelques années, les artistes français défilent à NY pour dire qu’ils ont fait un spectacle en Amérique, et pour la plus grande joie des frenchies de NY en manque de culture française. Je dois être la cible parfaite, parce que dans les dernières années, j’ai vu Gad Elmaleh, Patric Bruel (la honte…), Vanessa Paradis, Charles Aznavour et maintenant Johnny Hallyday. A chaque fois ils font salle comble ou presque et à chaque fois je suis collée à mon ordinateur dès que les billets sont mis en vente des mois avant le spectacle. Vous allez croire que j’ai des gouts musicaux plutôt douteux, vous aurez certainement raison.

Le prochain c’est Gad Elmaleh fin novembre à City Winery, moi j’y serai!

dimanche 7 octobre 2012

Addict



On me demande souvent si des produits qui me manquent de France et les incontournables que je rapporte systématiquement à chaque passage en France. Ma réponse est toujours la même : « Mais enfin, on trouve tout à New York! ». Je me lance alors sur des grandes théories géopolitiques sur la globalisation, le coté cosmopolite de New York, New York c’est le centre du monde, bla bla bla. Pour faire simple, on trouve de tout à New York, du fromage, du jambon, du saucisson, des gâteaux, du foie gras...tout. Il faut juste savoir où chercher. Bon, le seul problème c’est qu’il faut accepter de payer ultra cher son paquet de gâteau ou sa baguette, mais c’est presque un détail.


Ça c’est ce que je disais avant. Lors d’un passage éclair a Paris il y a 2-3 semaines, je me suis retrouvée en pleine crise de manque de cake aux fruits Brossard au Monoprix rue des Pyramides. Il n’y avait pas de cake aux fruits à ce Monop’ et Monsieur Parisien s’impatientait de mes bêtises, on était juste un tout petit peu en retard au diner où on allait et lui le cake aux fruits ça lui fait ni froid ni chaud. L’ho-rreur. Le lendemain, je me suis levée aux aurores pour dévaliser les rayons de cake aux fruits de plusieurs superettes de quartier. 5 paquets de cakes aux fruits plus tard, je devais juste m’asseoir sur ma valise pour la fermer, rien de bien inhabituel. En revanche, je salivais déjà en pensant aux petits déjà que j’allais me faire une fois arrivée à la maison. La mauvaise nouvelle, c’est qui Mini Parisienne aime aussi le cake aux fruits, je dois donc en manger en cachette pour ne pas partager, en mère ingrate que je suis.



Il faut voir la réalité en face. Je suis accro au cake aux fruits Bossard et j’assume…presque. Donc si tu me connais et que tu lis cette note, et que tu as prévu de me rendre visite dans les prochains mois, en plus de Gala, pense à mon cake aux fruits. Brossard de préférence, et j’aime mieux les prétranchés, le goût est meilleur (comme ça ça a l’air fou, mais je te jure, le goût est BIEN meilleur). Je suis contente de faire vivre l’industrie des cakes aux fruits prétranchés.

Et pour moins cher qu’un aller retour JFK-CDG, il y a aussi :

Simply Gourmand

Mondizen (mais vu le prix du shipping, il faut y reflechir a 10 fois).

dimanche 2 septembre 2012

Le livre de la rentrée

Cela fait des mois que je rêve d'être la BFF de la personne qui écrit le blog Suri's Burn book. Je me dis que lui et moi on irait bruncher (oui, parce que je pense que c'est un mec qui écrit le blog, vu les commentaires cyniques et l'œil fashion), on irait faire du shopping (oui, parce qu'il a des invits pour les sample sales top confidentielles YSL (oups SL) et Jimmy Choo, ou Louboutin, of course), on parlerait déco (oui, parce que quand il n'écrit pas, il est architecte d'intérieur). Bref, un chic type, comme vous et moi.

Mais voilà, le jour où il a fait son coming out et est sorti de l'anonymat, ça m'a fait le même effet que quand j'ai appris que le père Noël n'existait pas: j'étais hyper déçue.


Tout d’abord, ce n'est pas il mais elle : son vrai nom est Allie Hagan.

Il n'habite pas à NY ou LA, mais à Washington DC (boh-ring).

Et cerise sur le cupcake, il n'est pas architecte d'intérieur mais consultante dans une boite de lobbying.


Je vous laisse regarder sa bio sur le site de la sus-dite boite, elles sont loin les samples sales Louboutins et les champagne brunch chez Bagatelle. En revanche, je ne ferai pas de commentaire sur sa photo de profile, ce serait mesquin et facile. Pas sure d’ailleurs que son employeur apprécie son nouveau statut de bloggeuse célèbre.


Tout ça pour dire que Allie ne s’est pas seulement contentée d’écrire un blog pendant ses heures de travail, mais elle est aussi sur le point de publier son premier roman : Suri's Burn Book: Well-Dressed Commentary from Hollywood's Little Sweetheart disponible dans toutes les bonnes libraires à partir du 4 Septembre 2012.


Je vais lui donner le bénéfice du doute et me précipiter sur son premier roman qui parait après-demain. Toujours écrit sous la plume de Suri Cruise, je vais croire que son day job est une erreur passagère. Allez Allie on se reprend -- LA, les sample sales (avec moi), et un futur job d’architecte d’intérieur t’attendent!


mercredi 4 juillet 2012

Mauvais timing



Hier matin j'arrive au bureau après un passage très matinal chez le coiffeur. Mon assistante me félicite de ma nouvelle coupe, qu'elle décrit comme un LOB ou long bob. En vrai, c'est un carre dégradé qui arrive aux épaules. LOB ça fait moins cool que BOB mais bon.


Je lui dit que comme d'habitude le coiffeur n'en a fait qu'à sa tête et que j'aurai bien aimé un peu plus court, là c'est sympa mais un poil long etc etc. Et voilà ce qu'elle me répond la bitch: "Oh no, you don't want a mom haircut". Ah ben non, c'était pas mon intention, tu vois, la mom haircut ça ne me semble pas super sexy sur le papier, bee-yatch!
Forcément, elle, elle a les cheveux raides et longs, comme 99% des américaines de moins de 40 ans. Pas très original, mais le symbole de la féminité à l'américaine. Elle n'est pas blonde, ça c'est le nec plus ultra. Pour elle, et je pense pour pas mal d'autres filles, tout style autre que cheveux longs est considéré comme "no style", pas féminin, pas élégant, trop pratique. Alors c'est marrant, pour moi, c'est le contraire, les cheveux longs c'est plutôt banal et ça ne me va pas. Mais most importantly, jamais il ne serait venu à l'idée de changer radicalement de coupe lorsque Mini Parisienne est arrivée, sous pretexte que maintenant que je suis une mom, il me faut tout l'accoutrement obligatoire: mom hairstyle, mom jeans, mom car, et pourquoi pas remplacer mon handbag par un diaper bag tant qu'on y est! Je ne sais pas si j'en ai déjà parlé, mais je déteste les diaper bags.

Mais revenons à la fille à la source de mon irritation. C'est dommage parce que jusque là elle faisait plutôt du bon boulot, et les year end reviews sont dans moins d'un mois chez nous! A sa place, je passerai plutot mon temps à dire à sa boss que je suis super bien coiffée, et que j'ai perdu 5lbs depuis la semaine dernière, que j'ai super bonne mine, et que ma robe me va à ravir. Je suis complètement sensible au kiss ass-ing qui ne me pose aucun problème déontologique.
En revanche, je suis super rancunière sur des sujets graves comme ma coupe de cheveux. Good luck, cocotte!


vendredi 29 juin 2012

Shopping cart

Mini Parisienne et Mini Mini Parisienne vivent dans un monde fait à 99% de liberty. Dès que je vois un truc en liberty, il me le faut : vêtements, accessoires, linge de lit, déco, sacs, TOUT. C’est pas ma faute, il n’est jamais trop tôt pour enseigner le bon gout, et la fashion attitude à ses enfants. Et moi, j’ai deux filles!




Récemment, j’ai dévalisé la boutique de Thaïs & Tibère, que j’avais déjà bien repéré l’hiver dernier. En plus de choisir parmi plein de jolies robes, tuniques, combinaisons super choutes, on choisit aussi son tissu, liberty ou non, parmi des dizaines. Pour moi, c’est le paradis sur terre, les probabilités qu’une autre petite fille aie la même tenue en sera d’autant plus faible, surtout a NYC! La collection enfant est à croquer, et les pièces pour adulte sont pas mal non plus. Je suis donc repartie (enfin, façon de parler, parce que tout est arrive par la poste!) avec une combi short XENA en liberty Betsy, la robe Meredith en liberty Claire-Aude et la tunique Clarisse en liberty Boxford pastel.

Je suis admirative de ses bloggeuses qui passent de la passion à l’action et se lancent dans un business de couture ou autre. Une chose est de coudre de temps à autre pour ses enfants, les cousins, et les cousins des cousins. C’est autre chose d’être à la tête de son entreprise, gérer les commandes et les clientes pressées comme moi.

En tout cas, si vous ne la connaissez pas déjà, je vous encourage à découvrir la boutique de Thaïs et Tibère, et de rhabiller vos enfants et vous-même pour l’hiver (ça rime, super slogan publicitaire!). En tout cas moi, j’ai bien hâte de voir ce que Mélanie nous a préparé pour l’hiver!





En revanche, les Nike liberty, not so much! Mais ça c’est pas Thaïs et Tibère, c’est Nike!

lundi 25 juin 2012

Mimi cracra

Qui dit chaleur étouffante dit orage, et qui dit orage dit pluie torrentielle. Bienvenue à New York en été, c’est comme habiter en Amazonie! Et comme depuis quelques jours on est en pleine canicule, on a aussi la mousson. Pour une fois que j'avais vu la météo, j'ai anticipé le truc et mis des chaussures de circonstance: en plastique.



En hiver, il y a les bottes de pluie en plastique pour sauter allègrement dans les flaques. En été, il y a les ballerines de pluie en plastique pour sauter allègrement dans les flaques. Honnêtement, c’est top, ça rafraichit et avec des petits trous pour ne pas prendre l’eau, on s’en sort bien. C’est ça de vivre dans un pays tropical!



Pour étrenner mes nouvelles ballerines, j’ai donc sauté dans plein de flaques, et même marché dans une fontaine (sur Park Avenue, en plein Midtown, quand je fais des tests produits, je les teste pas à moitié moi!) pour voir ce que ça fait. Je vous laisse essayer, c’est très drôle. Le problème c’est quand il y a plein d’eau dans la chaussure (après la fontaine par exemple), c’est pas évident de marcher le temps que l’eau ne sorte de la chaussure et que le pied sèche un peu. Ca fait un peu splitch splotch, c’est marrant. Mais c’est le prix à payer pour ne pas bousiller ses chaussures préférées sous la pluie et ne pas se ballader en tongs toutes moches. Ah oui, j’ai oublié de vous dire, je déteste les tongs, c’est moche. Bref, c’est la version adulte des fameuses méduses, mais on les porte en ville sans se taper la méga honte. Banco?

jeudi 21 juin 2012

Today



Jeudi 21 juin

8:41am

Pas un nuage à l'horizon.

Je sors de chez moi, je rentre dans la fournaise.

J'accélère le pas, vivement le métro climatisé.

Y a plus de doute, l'été est là.

mercredi 20 juin 2012

Namaste

L’été à New York, c’est plutôt sympa: cinéma en plein air, piscine sur les rooftops, happy hour sur un voilier sur la Hudson River, journée à la plage… bref, il y a du choix. A coté, la perspective de bronzette à Paris Plage ou des embouteillages sur l’A13 n’est pas ultra sexy.



Mais, légèrement moins traditionnel, il y a aussi le yoga en plein air. Il y en a pour tous les goûts: A Times Square, au milieu des néons, à Bryant Park, au milieu des buildings, ou au bord de la East river, au milieu des goélands, avec vue sur l’ESB. Sympa non? Là j’ai été un peu prise de court, mais d’autres séances sont prévues les 8 juillet (10am), 12 août (10am), et 9 septembr (5pm). Qui vient avec moi? D’ici là, j’ai juste le temps de filer chez Lululemon me trouver un nouveau yoga pant, bosser un peu mon Krounchasana, mon Marichyasana et mon Natarajasana pour ne pas avoir trop l’air d’une débutante (merci google!). Ou sinon, l’option des paresseuses, c’est de se mettre à coté et de regarder. La gym mentale  ça compte aussi ou pas?


Et comme les grands esprits se rencontrent, lisez aussi l'article (beacoup plus complet que le mien!!) de Little Caro sur le sujet, c'est ici!


Pour toutes les adresses de outdoor yoga cet été, c'est ici.

mardi 19 juin 2012

Et pendant ce temps là...

Il est grand grand temps que je reprenne ma plume. Qu’est ce que j’ai fait pendant 2 mois? Pas grand-chose… Mini Mini Parisienne est arrivée, et elle a suffit à chambouler un peu tout le reste. Bref, retour à la vie normale maintenant: on dort et on mange à des heures descentes, ouf.

Mais à part ça, entre les sample sales pour mommy et babies, les dejs ou les cocktails entre copines sur les rooftops, j’ai été super busy moi! Pas facile tous les jours d’être une SAHM.


Mais là n’est pas l’objet de mon billet d’aujourd’hui.




J’attendais avec impatience l’arrivée de Mini Mini Parisienne, entre autres, pour avoir mon goody bag de l’hôpital. Bon d’accord, les repas y étaient dé-gueu-lasses mais le goody bag m’a fait oublier tout ça. Déjà il y a 3 ans il était pas mal, mais la il était encore mieux. Et hop, je repars donc avec mon parfum, soin et maquillage Chanel, et Mini Mini Parisienne avec un petit pyjama Ralph Lauren. Sympatoche non? De quoi éventuellement considérer un 3ème baby. Ah oui, parce que j’ai testé: ils ne donnent le goody bag que lorsqu’on a un baby, pas pour un séjour «classique». J’ai donc un tout nouveau parfum préféré, Coco Mademoiselle, et une crème de jour préférée, Hydramax + Active.


Si avec tout ça, on ne voit pas un boom de la natalité dans l’Upper East Side, je ne vois pas ce qu’il faut de plus! Ça m’a fait oublier que Beyoncé avait, elle, accouché au Lenox Hill Hospital, à quelques blocs du NYPH, et qui du coup devient la maternité la plus galmour de NY, mais pas sure qu’ils donnent tout plein de cadeaux là-bas.

jeudi 29 mars 2012

Book club


Tout a commencé pendant les vacances de Noël quand je me suis retrouvée sans rien à lire, à l’aéroport, avec quelques heures de voyage en perspective. J’erre dans la librairie de JFK et je me décide pour The Hunger Games, tome 1. J’en ai beaucoup entendu parler, mais je n’étais pas convaincue, trop violent, trop Twilight-esque, trop pas moi quoi. Là, je suis au pied du mur et je me lance. 48 heures plus tard, j’ai fini le 1er tome, et c’est pas au fin fond du Yucatan que je risque de tomber sur le tome 2. De retour à NY 10 jours plus tard, le 1er janvier, la seule chose qui m’intéresse c’est de trouver un Barnes & Noble ouvert pour attaquer le 2ème tome. C’est chose faite (oui B&N est ouvert le 1er janvier, vive l’Amérique!) et 48 heures plus tard, me voilà de retour chez B&N pour le tome 3. A chaque fois, je me fais avoir. Je passe un quart d’heure à chercher dans les rayons fiction sans succès, finis par demander à un vendeur, qui immanquablement me regarde avec une pointe de pitié dans les yeux et me renvoie vers le rayons Young Adults où le livre est disponible parmi les histoires de vampires pour teenagers. Légèrement la honte, j’ai un poil passe l’âge quand même.




Fast forward 3 mois plus tard, The Hunger Games c’est old news, so winter 2011 / 2012. La chick litt c’est out depuis un moment, les vampire books c’est over, la nouvelle tendance littéraire de 2012 c’est le «Mommy porn». Et oui!

La trilogie hot du moment, dont tout le monde parle autour du water cooler dans les bureaux ou dans les playgrounds branchés, les bouquins à lire au printemps 2012, c’est 50 Shades of Grey. De ce que j’ai compris, c’est Les Liaisons Dangereuses version 21ème siècle, donc légèrement carrément plus explicit qu’au 18eme siècle, plus du tout PG13, complètement steamy. Juste pour vous donner une idée, je déteste les blagues graveleuses et je n’ai jamais été attirée du tout par les livres du genre Harlequin, mais là je me dis que c’est socially acceptable de lire ce genre de livres. Du coup, je me lance, et comme j’ai décidé d’être cool en 2012, je me suis aussi lancée dans le ebooking. Armée de mon tout nouveau Kindle Touch, hier soir, j’ai entamé le 1er tome et je pense comprendre d’où vient le hype. Tout le monde autour de moi en a entendu parler, personne n’a le livre (encore), il est sold out everywhere, mais tout le monde a bien l'intention de le lire. Je vous tiens au courant. Les droits pour le film ont été signés cette semaine, ce qui déchaine encore plus les foules de suburban mums et autres desperate housewives en quête d’action.

Et pour savoir ce qu'en pense le tres serieux New York Times, c'est ici.


vendredi 9 mars 2012

Diva day

Mini Parisienne se prend pour une princesse depuis quelques mois. Jusque là rien de bien exceptionnel pour une petite fille de bientôt 3 ans. Au début, j’étais un peu angoissée qu’elle soit atteinte du syndrome Toddlers &Tiaras et que notre monde jusqu’ici normal bascule à tout jamais. Mais elle a été plus forte que nous, a anticipé la chose et a décidé de nous appeler «reine maman» et «roi papa». Logique après tout pour une princesse. Alors forcément, c’est la classe intersidérale maintenant. Elle peut faire Toddlers &Tiaras si elle veut, moi je suis reine, c’est tout ce qui compte.

Ames sensibles arrêtez votre lecture ici, la suite est assez effrayante. Toddlers &Tiaras, what is it?
On pourrait résumer le concept de cette émission à l’image ci-dessous. T’as peur hein? Moi j’ai peur.


Faux cheveux, fausses dents, 3 tubes de fond de teint, faux cils, faux ongles, la totale quoi.


Chaque semaine, l’émission suit des petites filles monstres qui participent à des beauty pagents pour gamines de moins de 5 ans. Un peu comme dans Little Miss Sunshine mais là c’est la vraie vie. Les parents les trimballent de concours en concours, les coachent, les maquillent, les pourrissent, et dépenses 1500% des économies qu’ils n’ont pas pour vivre leur rêve. Si là t’as toujours pas peur, je ne peux plus rien faire pour toi. Le pire dans tout ça, c’est que les petits filles ne sont pas forcement jolies (c’est un euphémisme), les parents font de la peine tellement ils sont à donf (c’est un euphémisme), le jury se prend grave au serieux (c’est un euphémisme) et que l’ambiance est sérieusement glauque (c’est un euphémisme). Et les robes, OMFG, les robes? Impossible de faire plus fugly. Là, j’ai plus peur, j’ai la nausée. Je t’ai fait une micro sélection histoire de partager mon expérience. Le makeup, les faux-cheveux, les robes en polyester cheapos, tout y est!








Je sais pas vous, mais moi ce week end, j’emmène ma fille au musée puis à la bibliothèque, puis à son cours de chinois. Better safe than sorry.


Si t'es pas assez sous le choc, une petite video pour la route. Enjoy!



mardi 28 février 2012

Entre les deux, mon coeur balance




“When I’m in Paris, I miss New York, and when I’m in New York, I miss Paris. It’s really impossible to choose.” Vahram Muratyan


Pour ceux qui ont vécu sur une autre planète les quelques derniers mois, Vahram Muratyan auteur du blog Paris vs New York a sorti un livre qui compile les meilleurs dessins de son blog maintenant archi connu et quelques nouveaux dessins inédits. Le livre séduira tous ceux qui comme moi aiment autant Paris que New York. C’est un cadeau sympa pour les amoureux des deux villes, tout comme les posters qui sont disponibles depuis un moment sur le site internet.



Personnellement, la simplicité des dessins et les similitudes des deux villes me font sourire. Il n’y a pas à dire, il a vraiment l’œil ce Vahram pour repérer les détails du quotidien qui font que chaque ville est si proche mais en même temps si différente, les détails que nous, le "quidam moyen", ne voit pas mais à chaque page on se dit "Ah mais oui, of course!". J’aurai personnellement bien aimé que le livre soit un tout petit peu plus grand qu’en format poche, mais là je chipote. Alors, je l’ajoute sur la pile de mes livres "I love NY" que je prendrai avec moi si je devais m’exiler sur une ile déserte.


Voici une petite sélection de dessins que j’aime bien tirés du blog Paris vs New York (cliquer sur l'image pour l'agrandir).




Et bien sur, celui ci:




Pour acheter le livre depuis la France, c’est ici. Depuis les US, c’est ici.


J’adore d’ailleurs le commentaire de l’internaute sur le site de la Fnac, toujours à râler ces frenchies!




Vahram, si tu me lis, comment tu dessinerais la négativité française, toujours à se plaindre, comparé à l’optimisme parfois naïf des américains? Pas facile hein? Enfin, moi je dessine hyper mal alors faut pas compter sur moi pour t’aider.


San transition, mais si comme moi, vous voulez afficher votre «I love Paris» attitude dans les rues de New York, je vous recommande ces ballerines de chez Anthropologie. Jamais sans ma Eiffel Tower!



mardi 14 février 2012

Did you lose your mind?



A Paris, il y a les velibs. A NY, il y a les pedicabs, comme un velib avec chauffeur en somme. Je m’étais toujours dit : «Rha, c’est un truc pour les touristes ça, over my dead body». J’ai changé d’avis.



Vendredi soir fin décembre + rush hour, + plein de monde dans les rues + pluie + pas de parapluie + je vais bousiller mes chaussures = la cata. Cherry sur le cupcake, la copine avec qui je dois prendre un verre me text pour la 3ème fois «You are on your way right?», alors que je suis toujours clouée devant mon ordi au bureau. Bref, je suis légèrement en retard.


J’attends un taxi, pensant que ça va me faire rattraper mon retard (idée complètement saugrenue, c’était en fait une flemme énorme de m’entasser dans un métro plein à craquer). Pas un taxi de libre à l’horizon forcement, à part plein de taxi off duty, c’est la loose. Un chauffeur de pedicab me supplie presque de le prendre, en avançant plein d’arguments super convaincants: «I’m way faster than any cab in NY» Mais oui, et moi je suis la reine d’Angleterre. «You are only going 50 blocks away, easy!» Ecoute c’est toi qui voit, moi je serai assise à l’arrière. «You can enjoy the holiday decorations on the way». Mais l’argument qui m’a fait lâcher: «You will be in Midtown in less than 10 minutes, you are sooooo skinny» Toi mon coco, tu sais parler aux femmes. Ah et accessoirement ça fera un super article de blog!


Je lâche et je monte.


20 minutes plus tard, j’en ressors comme si j’avais eu un deep tissue massage de 10 heures, j’ai mal partout, j’ai le mal de terre, et j’ai failli avoir 25 crises cardiaques.


Ah oui parce que le mec, il a pédalé comme un malade en zig zag entre les voitures comme si on était invincibles. Le mec, il a roulé par-dessus tous les trous et des bosses dans les routes et il y en a plein. Le mec, il m’a pas prévenu qu’il se prenait pour Rambo avec son pedicab. Le mec, il est certainement un peu suicidaire, mais pas moi. Tout ça pour dire que c’était marrant sur le coup, mais jamais, jamais, jamais, je remonterai sur un tel engin de torture!


J’ai tenté de prendre des photos, pensant à mes amis lecteurs qui rêvent de vivre cette folle expérience. Elles sont toutes archi floues, voir plus haut. J’ai tenté de filmer la scène pour pouvoir revivre cette expérience dans des moments d’ennui. Soit on voit rien, soit on m’entend glousser comme une idiote, mais dans tous les cas, on ne se rend pas compte à quel point j’ai risqué ma vie.


Quand j'arrive finalement à aligner 2 mots à ma cops, après 3 massages cardiaques, je lui montre mon moyen de locomotion et elle me regarde comme si j'arrive de mars en disant: «Did you lose your mind, no one does that!» J'aurai du lui demander avant.

Conclusion: je ne me deplace plus qu’en yellow cab, finies les blagues.

mardi 7 février 2012

L'info du jour





Ce matin, le rêve: à peine sortie de mon immeuble, un taxi passe comme au ralenti devant moi, ne demandant qu’à m’amener au bureau. Le chauffeur ne me force pas à lui donner mon avis sur le match du Superbowl et la victoire des Giants (ça tombe bien, je n’ai pas d’avis, j’ai toujours rien compris aux règles, et non je ne vais pas à la parade aujourd’hui) et ne me force pas à écouter le sien (ça tombe bien, ça ne m’interesse pas).
Je m’installe donc devant la mini télé (oui, c’est le 21ème siècle à NYC, il y a la télé dans chaque taxi. Prends-en de la graine taxi Parisien super cher, vraiment désagréable, toujours introuvable, et sans télé) et je regarde les news en pianotant en même temps sur mon blackberry et mon iphone (j’ai un PHD en multitasking, pas une seconde à perdre).


Et là je tombe sur l’info du jour : pour éviter les petits grumeaux dans le mascara, il faut mettre 2-3 gouttes de coca dedans. Ré-vo-lu-tio-nnaire me direz-vous ? Non, pas trop en fait. Voici pourquoi:



Primo, la shelf life d’un mascara c’est 4 mois maximum, pas 1 an, pas 5 ans, pas j’ai le meme depuis que je suis en 6ème. Avec un mascara de bonne qualité, normalement on n’en n’arrive pas aux petits grumeaux. Et si c’est le cas, on le jette.


Secondo, du coca dans le mascara, seriously? Moi j’ai pas tellement envie d’avoir mes cils qui se collent à cause des 15 tonnes de sucre par litre de coca, perso j’utiliserai plutôt du diet coca voire du coca zero! Parce que les cils tout collés les uns aux autres, c'est pas ultra sexy einh? En ce qui me concerne, je trouve le concept de rajouter un liquide dans mon mascara un peu gross et je ne suis vraiment pas certaine du résultat. Donc je m’abstiens, et j’achète un nouveau mascara.


Tertio, et most importantly, comment ils ont fait les gens de la video pour arriver à cette découverte? Je comprends bien qu’il y ait des scientifiques qui font de la recherche fondamentale sur des sujets ultra sensibles dans le monde, mais là… Encore une fois, je suis sceptique sur la véracité scientifique de ce test, si quelqu’un a des preuves je suis prête à étudier la question.


Bon, je vais continuer à regarder Taxi TV à la recherche de sujets majeurs comme celui-ci. Ma vie n’en sera que meilleure.