mercredi 28 septembre 2011

Le 2.55 version 2.0

Si vous êtes un tant soit peu un lecteur assidu de ce blog, vous savez certainement que je suis une consommatrice de sacs à mains (ainsi que de chaussures, plateaux, lip gloss, coussins, cadres, robes, tops à paillettes et j’en passe). C’est un problème, je le conçois, mais je n’ai pas l’intention de le régler.



Mais dans la catégorie sac à main, j’aime tous types de sacs à main, les petits, les grands, les moyens, les classiques, les chers, les très chers, les funkys, tous. A non, pas tous : pas les moches en faux cuir faits en Chine. Et j’ai une mini collection de funkys que j’apprécie tout particulièrement. A tel point que Monsieur Parisien a même honte de marcher dans la rue à mes cotés quand je porte mon sac «I ♥ lipgloss». Franchement, qu’est ce qu’il peut être conservateur celui-là quand ça lui prend. Depuis, je crois bien qu’il m’à forcé à ranger nos affaires de plongée dedans et le cacher tout au fond d’un placard histoire de l’oublier à tout jamais. D’ailleurs c’était une mini-vengeance personnelle quand j’ai offert à Mini Parisienne un sac à dos avec un Hello Kitty géant en 3D dessus. Tout de suite le sac « I ♥ lipgloss » semble plutôt banal !


Bref, on s’éloigne de mon point ici. Je viens d’avoir un coup de cœur total pour le sac Thursday Friday ci-dessous.


La ressemblance avec le 2.55 est plutôt euh… frappante, comble de l’anti-luxe ou du luxe with a twist. Il n’est pas mortel ce sac or what? Je crois que lui et moi on est faits pour être ensemble. C’est pas un sac sérieux attention, c’est un sac qui dit «Attends bitch, moi je suis trop cool». C’est pas un sac de tous les jours, c’est un sac pour les jours où vous voulez dire au monde entier: « Ils sont bien sympas chez Chanel, mais moi mon sac il m’a couté un tout petit peu moins cher, et de loin (enfin de très loin) on dirait à peu près la même chose. Si à la base, t’es pas trop cool, ce sac n’est pas fait pour toi. Moi je suis trop cool, donc ça ira parfaitement. D’ailleurs je suis complètement contre les sacs de marques de contrefaçon, mais celui-ci il n’a rien à voir avec de la contrefaçon, c'est de la reinterprétation post-moderne d'un icone.




Ce n’est d’ailleurs pas le premier coup de Thursday Friday qui a d’abord frappé fort avec leur version du fameux Birkin qui leur un valu un procès dans la seconde où le sac a foulé le marché. La version Chanel me semble plutôt attaquable aussi (donc procurez-vous le sac tant qu’il est toujours là) même si les règles de trademark sur les accessoires de mode semblent un tantinet floues. Mais voilà la blague de l’histoire. Thursday Friday se fait coller un lawsuit de Hermès dans les 5 secondes où ils commencent à commercialiser leur «version» du Birkin. Voilà que nos amis les fabricants de sacs en Chine se mettent à copier les sacs de Thursday Friday et les commercialiser abondamment sur ebay. Que se passe-t-il alors? Thursday Friday colle un lawsuit au fabricant chinois et explique à tout va dans la presse que leur sac est bien mieux que celui des chinois. Je sais pas vous, mais moi je trouve ça bien rigolo tout ça.


mardi 27 septembre 2011

USPS going bankrupt?

Voilà le problème: toujours pas le temps d’écrire, malgré plein plein d’idées d’articles super super intéressants. Je ferai bien appel à une assistante qui m’accompagnerait toute la journée et écrirait toutes mes pensées les plus folles sur ce blog à ma place mais bizarrement les candidatures ne se bousculent pas au portillon.



En attendant, voilà l’article du jour:


Les Etats Unis, c’est le pays de la thank you note. J’en avais déjà parlé il y a quelques temps. Pas l’email de remerciement rapide après une soirée, un cadeau, un mariage, un dîner. LA thank you note c’est un mot personnalisé écrit à la main sur une carte aux couleurs ou au monogramme de la famille, et au design plus ou moins formel selon l’occasion. Et pas d’email, on fait marcher USPS, on ne rigole pas avec la bienséance. Donc dans la famille Parisienne, on a plein de stationery, des formels, des moins formels, des funs, des « toutes occasions ». Plein plein plein, au grand dam de monsieur Parisien qui ne comprend pas bien la variété o-bli-ga-toire mais est bien content de me voir sortir le stationery parfait en toute circonstance.




Enfin bref, pour ceux, et il faut bien le reconnaitre, pour celles parce que les mecs ils comprennent rien à la bienséance, qui sont encore plus accro que moi (Chéri, tu vas voir, il y a BIEN plus accro que moi!), il y a le doggy stationery, qui combine la passion du stationery à l’autre passion des américains : leur chien. Du coup, voici venue la mode du faire part pour célébrer l’arrivée du chien prodige dans la famille ou pour celui organiser une doggy play date dans le doggy park du quartier. Et oui ma bonne dame, le monde moderne est de plus en plus complexe ! Les gens normaux conviendront que c’est un petit peu « too much », les gagas de leur chien considéreront qu’après tout ils sont des membres de leur famille à part entière. Mouais.



Mais la folie ne s’arrête pas là. Mini Parisienne, 2 years old, a reçu une invitation par la poste il y a un mois ou deux pour un anniversaire d’une petite fille de 3 ans. Notez le « par la poste ». Notez aussi que nous ne connaissons pas les parents, et même s’ils sont certainement très fréquentables, les nounous ont magouillé les guest list entre elles et les invitations pour cette anniversaire en semaine, c'est-à-dire sans parents (tout le monde travaille, pas de faignasses en Amérique!). Et là, le drame, je n’avais pas de carte appropriée pour cette circonstance. La cata, je n’avais pas pense à ça. Invitation formelle par courrier implique réponse formelle par courrier. J’ai du aller acheter au Papyrus le plus proche pour trouver une carte jolie certes, mais non personnalisée, et repondre dare dare que Mini Parisienne se fera une joie de participer à l’anniv de la petite Whateverhernameis au playground du coin. Du coup, je vais lui commander son propre stationary dès à présent. C’est in-con-tour-nable. Je ne sais pas comment elle a fait pour évoluer en société et se faire plein de potes sans. Monsieur Parisien, je répète, c’est in-con-tourn-able au bon développement et à l’épanouissement de notre fille. Tu veux qu’elle hang out avec le ghetto et qu’elle se mette à parler et pire, écrire, texto?

lundi 12 septembre 2011

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                                             (Credit photo)

Les derniers mois ont été plus que chargés ce qui explique mon absence blogesque : plein plein de boulot, 2 gros lancements, un plan à 3 ans décliné en 150 slides et une bonne 15aine de versions, des analyses, des validations, des présentations, des réunions, des heures supp’ de nounou et j‘en passe. Pas de répit estival ici messieurs dames. Et le reste du temps? Quelques journées ou week ends à la plage histoire de voir quand même la lumière du jour, 2 semaines de vacances en France ponctués par des mariages à gogo, 1 semaine de vacances en Californie ponctuée par des kilomètres à gogo, et je crois que c’est à peu près tout. Ah non, un tremblement de terre, un ouragan. Busy busy.



Mais l’objet de mon article d’aujourd’hui est autre. Hier nous commémorions les 10 ans du 11 septembre, et comme chaque année, j’ai l’impression que c’était hier. Je n’étais pas à NY à l’époque, mais je me rappelle exactement où j’étais quand j’ai appris la nouvelle : chez moi a Lyon, je travaillais sur mon mémoire de fin d’études avec la télévision en fond sonore. En apprenant la nouvelle en direct, je suis sortie de chez moi, tel un zombi, j’avais besoin de voir que le monde autour de moi ne s’était pas écroulé. Je ne me rappelle plus être montée tout en haut du World Trade Center étant petite lors de mon tout premier voyage à NY, mais j’imagine bien que c’était spectaculaire. Dix ans plus tard, les new yorkais sont marqués, fragilisés à l’approche de cette date, mais toujours renforcés, patriotes, fiers. New York est chez moi maintenant, là ou j’habite avec ma famille depuis maintenant 6 ans. Je ne peux que me sentir affectée par la souffrance toujours si présente de ceux qui ont été déchirés par 9/11. New York est une ville qui peut sembler inhumaine au premier abord, mais il y a un vrai sens de communauté qui est palpable à ses habitants. Un article du NY Mag montrent des photos plus poignantes les unes que les autres, dans People des témoignages d’enfants de maintenant 9 ou 10 ans parlent de leur parent pompier, passager d’avion. Dans le NY Times, l’article retranscrit des poèmes lus hier. De quoi nous rappeler que 9/11 est bel est bien une réalité, et qu’elle est aujourd’hui encore très actuelle. I love NY more than ever.


Et vous, vous étiez eux? Eux étaient là.