mercredi 15 avril 2009

Geek Squad


Avis à tous les bloggers et à toutes les bloggeuses (attention, cela ne s'adresse pas aux blogueurs et blogueuses non bloggers ni bloggeuses - y a quelqu'un qui me suit??)

Alors voilà ma question: je me suis rendue compte que parfois les images insérées dans les messages sont cliquables et donc visibles en version plus grande et parfois pas. Quelqu'un sait comment ça marche, de façon pas uniquement subconsciente?


Incentive : un lip gloss Lancôme offert à celui ou celle qui m’aidera à débloquer ce mystère. Et oui, c’est la crise après tout!

lundi 13 avril 2009

Parisienne mode d'emploi


Que s’est-il passé dans le monde depuis le 23 mars, date de mon dernier post? Lindsay Lohan et Samantha Ronson se sont re re re re séparées, Madonna n’a pas adopté la petite Mercy, les Obama ont reçu leur First Dog (depuis le temps qu’on en parle), les plages de Somalie sont un peu moins à la mode ces temps-ci, Carla et Michelle sont devenues BFF (et moi dans tout ça?), Laurence Ferrari remonte dans les sondages (si si), Zadig & Voltaire et Top Shop ont ouvert leurs premières boutiques à NYC. Par contre la bourse et mon 401(k), c’est toujours la cata.

Mais la nouvelle du jour, c’est que mini-parisienne n’a toujours pas décidé de pointer le bout de son nez. Des nouvelles ici dans les prochains jours. Accès sur demande, envoyez-moi votre email.

Mais revenons à nos moutons:


En attendant mini-parisienne, j’essaye de me remettre à la page littéraire. Opio, que l'on presente pas, a eu la gentillesse de me faire parvenir MON exemplaire DE-DI-CA-CE (et oui, la grande classe) de la bible de toute parisienne qui se respecte Une Vie de Pintade à Paris, de Laure Watrin et Layla Demay. Alors, oui, il est sorti en octobre dernier, il était donc temps que je le lise!
Apres Les Pintades à New York, sorti en 2004 (ça ne nous rajeunit pas), Téhéran et Londres, voici la version parisienne. A mi-chemin entre guide de bonnes adresses et livre d’investigation de fond sur ce sujet passionnant qu’est la Parisienne (avec un P majuscule, oui madame), je n’ai pas pu m’empêcher de sourire au fil des pages remplies d’anecdotes cyniques et rigolotes. Pas de découverte fondamentale, mais beaucoup d’épisodes de la vraie vie bien vus, très vrais et « only in Paris, darling ».

Morceaux choisis :

« La Parisienne assume ses snobismes. Comme le faisait remarquer une de nos congénères : « Nous ne sommes pas snobs : est-ce notre faute si toutes les expos, tous les musées, toutes les soirées se trouvent à Paris ? Si nous sommes la capitale du bon goût et de la mode ? La Fashion Week à Sarreguemines, avouez-le, ça le ferait moyen… » […] Parmi ses snobismes : une Parisienne qui se respecte ne portera jamais son pantalon de jogging pour aller au marché, tout simplement parce qu’elle n’a pas de pantalon de jogging (elle a des leggings de yoga). Quand elle boit du thé, c’est du Mariage Frères, de préférence du thé blanc, sans doute une tasse de thé de la Longévité. Ses macarons viennent de chez Pierre Hermé (Ladurée est « sooo last year »). Et son beurre, […] elle l’achète en Normandie, parce que même celui qu’elle trouve à la Grande Épicerie du Bon Marché n’est pas à la hauteur de ses espérances. »

« Quand je suis retournée vivre à Paris, j'ai dû réapprendre à faire un truc incroyable , totalement contraire aux principes de la New Yorkaise que j'étais devenue : apprivoiser le garçon de café. Au début, j'avais des réflexes totalement déplacés dans un bistrot parisien. J'arrivais par exemple pour déjeuner sur le pouce (forcément au moment du coup de feu : "mais qu'est-ce qu'il ont tous à arriver en même temps pour manger ?"), je m'asseyais et j'attendais naïvement que le serveur se matérialise dans les deux secondes devant moi, le sourire au lèvres, uni d'une carafe d'eau, d'une corbeille de pain et du menu, avant de revenir quasi instantanément prendre ma commande. Bah, comme à New York ! C'était oublier qu'être garçon de café parisien, c'est un statement, une attitude.»

Plus ici:
Pour acheter le livre (pour les 3 pintades restantes sur la planète pintade qui ne l'ont toujours pas lu...)