vendredi 2 novembre 2012

#Sandy


Ces derniers jours la planète entière a vécu au rythme de Sandy, et nous les new yorkais d’un peu plus prés. On a tous vu sur les réseaux sociaux des photos plus ou moins photoshoppées de la situation heure par heure, on a tous vu à la télévision la progression de l’ouragan en direct, et on suit tous depuis le post Sandy. Entre la coupure d’électricité généralisée au sud de la 34ème rue, le métro qui se remet progressivement en route, les arbres tombes par milliers, les quartiers entiers dévastés, c’est un dur retour à la réalité.


Mais moi ce qui me bluffe aujourd’hui c’est la résilience des new yorkais. On l’avait vu après le 11 septembre, le quotidien se remet en place très vite. Le plus fort de la tempête était dans la nuit de lundi à mardi, et dès mardi midi les commerces et restaurants se remettaient à ouvrir progressivement et étaient envahis de tous ceux qui en avaient marre d’être enfermés chez eux. Le mercredi, la grande majorité était de retour au travail, certains traversant les ponts à pied pour rejoindre leur bureau. Certes, je parle ici de la majorité de ce qui n’ont eu que des dégâts légers, mais le mot d’ordre était business as usual. Work hard, play hard, à la new yorkaise en somme.

Ce qui me bluffe aussi c’est l’élan de solidarité général des new yorkais. Là encore rien de nouveau, mais cela peut paraitre étonnant pour ceux qui ne connaissent pas la ville et ses habitants. L’esprit de communauté est important et d’autant plus dans des situations difficiles. On aide son voisin à déblayer l’arbre qui est tombe sur sa nouvelle voiture (pas de bol), on propose des multiprises et des chargeurs de téléphone à des inconnus en mal d’électricité (parce que pas d’électricité ça passe encore, mais pas de téléphone et donc pas de 4G, c’est le drame), et des cafés à ceux qui n’ont pas de chauffage.

Et comme vous le voyez, Etats-Unis oblige, les produits dérivés n’ont pas tardé pour immortaliser ce moment. Et l’autre bonne nouvelle, c’est que les articles de  Noël sont déjà en magasin, comme quoi on ne perd pas de temps de ce coté là non plus!



Pour moi, Michael Bloomberg a très bien géré la communication de crise et a donné les consignes d’alerte et d’évacuation en temps et en heure. Je ne suis pas d’accord sur le maintien du marathon ce week end quand on connait la situation dans certains quartiers très touches du Queens et de Staten Island, sans parler du New Jersey. En revanche, celle qui lui a volé la vedette est sans contexte son interprète pour la traduction simultanée en langages des signes, Lydia Callis. Très animée lors des interventions du maire, elle a maintenant des sites entiers à son effigie et a gagné en popularité de façon complètement inespérée. Comme quoi on peut toujours trouver de l’humeur dans les situations les plus pénibles!

1 commentaire:

  1. Sandy n'étais pas très violente quand elle est passée au dessus de nos tetes mais vous vous avez bien recu ! J'espère que tout va vite rerentrer dans l'ordre.. On a beau etre au 21ième siècle, il y aura toujours ces choses contre lesquelles on ne pourra jamais rien faire !

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