(Credit photo)
Les derniers mois ont été plus que chargés ce qui explique mon absence blogesque : plein plein de boulot, 2 gros lancements, un plan à 3 ans décliné en 150 slides et une bonne 15aine de versions, des analyses, des validations, des présentations, des réunions, des heures supp’ de nounou et j‘en passe. Pas de répit estival ici messieurs dames. Et le reste du temps? Quelques journées ou week ends à la plage histoire de voir quand même la lumière du jour, 2 semaines de vacances en France ponctués par des mariages à gogo, 1 semaine de vacances en Californie ponctuée par des kilomètres à gogo, et je crois que c’est à peu près tout. Ah non, un tremblement de terre, un ouragan. Busy busy.
Mais l’objet de mon article d’aujourd’hui est autre. Hier nous commémorions les 10 ans du 11 septembre, et comme chaque année, j’ai l’impression que c’était hier. Je n’étais pas à NY à l’époque, mais je me rappelle exactement où j’étais quand j’ai appris la nouvelle : chez moi a Lyon, je travaillais sur mon mémoire de fin d’études avec la télévision en fond sonore. En apprenant la nouvelle en direct, je suis sortie de chez moi, tel un zombi, j’avais besoin de voir que le monde autour de moi ne s’était pas écroulé. Je ne me rappelle plus être montée tout en haut du World Trade Center étant petite lors de mon tout premier voyage à NY, mais j’imagine bien que c’était spectaculaire. Dix ans plus tard, les new yorkais sont marqués, fragilisés à l’approche de cette date, mais toujours renforcés, patriotes, fiers. New York est chez moi maintenant, là ou j’habite avec ma famille depuis maintenant 6 ans. Je ne peux que me sentir affectée par la souffrance toujours si présente de ceux qui ont été déchirés par 9/11. New York est une ville qui peut sembler inhumaine au premier abord, mais il y a un vrai sens de communauté qui est palpable à ses habitants. Un article du NY Mag montrent des photos plus poignantes les unes que les autres, dans People des témoignages d’enfants de maintenant 9 ou 10 ans parlent de leur parent pompier, passager d’avion. Dans le NY Times, l’article retranscrit des poèmes lus hier. De quoi nous rappeler que 9/11 est bel est bien une réalité, et qu’elle est aujourd’hui encore très actuelle. I love NY more than ever.
Et vous, vous étiez eux? Eux étaient là.
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