jeudi 29 mars 2012

Book club


Tout a commencé pendant les vacances de Noël quand je me suis retrouvée sans rien à lire, à l’aéroport, avec quelques heures de voyage en perspective. J’erre dans la librairie de JFK et je me décide pour The Hunger Games, tome 1. J’en ai beaucoup entendu parler, mais je n’étais pas convaincue, trop violent, trop Twilight-esque, trop pas moi quoi. Là, je suis au pied du mur et je me lance. 48 heures plus tard, j’ai fini le 1er tome, et c’est pas au fin fond du Yucatan que je risque de tomber sur le tome 2. De retour à NY 10 jours plus tard, le 1er janvier, la seule chose qui m’intéresse c’est de trouver un Barnes & Noble ouvert pour attaquer le 2ème tome. C’est chose faite (oui B&N est ouvert le 1er janvier, vive l’Amérique!) et 48 heures plus tard, me voilà de retour chez B&N pour le tome 3. A chaque fois, je me fais avoir. Je passe un quart d’heure à chercher dans les rayons fiction sans succès, finis par demander à un vendeur, qui immanquablement me regarde avec une pointe de pitié dans les yeux et me renvoie vers le rayons Young Adults où le livre est disponible parmi les histoires de vampires pour teenagers. Légèrement la honte, j’ai un poil passe l’âge quand même.




Fast forward 3 mois plus tard, The Hunger Games c’est old news, so winter 2011 / 2012. La chick litt c’est out depuis un moment, les vampire books c’est over, la nouvelle tendance littéraire de 2012 c’est le «Mommy porn». Et oui!

La trilogie hot du moment, dont tout le monde parle autour du water cooler dans les bureaux ou dans les playgrounds branchés, les bouquins à lire au printemps 2012, c’est 50 Shades of Grey. De ce que j’ai compris, c’est Les Liaisons Dangereuses version 21ème siècle, donc légèrement carrément plus explicit qu’au 18eme siècle, plus du tout PG13, complètement steamy. Juste pour vous donner une idée, je déteste les blagues graveleuses et je n’ai jamais été attirée du tout par les livres du genre Harlequin, mais là je me dis que c’est socially acceptable de lire ce genre de livres. Du coup, je me lance, et comme j’ai décidé d’être cool en 2012, je me suis aussi lancée dans le ebooking. Armée de mon tout nouveau Kindle Touch, hier soir, j’ai entamé le 1er tome et je pense comprendre d’où vient le hype. Tout le monde autour de moi en a entendu parler, personne n’a le livre (encore), il est sold out everywhere, mais tout le monde a bien l'intention de le lire. Je vous tiens au courant. Les droits pour le film ont été signés cette semaine, ce qui déchaine encore plus les foules de suburban mums et autres desperate housewives en quête d’action.

Et pour savoir ce qu'en pense le tres serieux New York Times, c'est ici.


vendredi 9 mars 2012

Diva day

Mini Parisienne se prend pour une princesse depuis quelques mois. Jusque là rien de bien exceptionnel pour une petite fille de bientôt 3 ans. Au début, j’étais un peu angoissée qu’elle soit atteinte du syndrome Toddlers &Tiaras et que notre monde jusqu’ici normal bascule à tout jamais. Mais elle a été plus forte que nous, a anticipé la chose et a décidé de nous appeler «reine maman» et «roi papa». Logique après tout pour une princesse. Alors forcément, c’est la classe intersidérale maintenant. Elle peut faire Toddlers &Tiaras si elle veut, moi je suis reine, c’est tout ce qui compte.

Ames sensibles arrêtez votre lecture ici, la suite est assez effrayante. Toddlers &Tiaras, what is it?
On pourrait résumer le concept de cette émission à l’image ci-dessous. T’as peur hein? Moi j’ai peur.


Faux cheveux, fausses dents, 3 tubes de fond de teint, faux cils, faux ongles, la totale quoi.


Chaque semaine, l’émission suit des petites filles monstres qui participent à des beauty pagents pour gamines de moins de 5 ans. Un peu comme dans Little Miss Sunshine mais là c’est la vraie vie. Les parents les trimballent de concours en concours, les coachent, les maquillent, les pourrissent, et dépenses 1500% des économies qu’ils n’ont pas pour vivre leur rêve. Si là t’as toujours pas peur, je ne peux plus rien faire pour toi. Le pire dans tout ça, c’est que les petits filles ne sont pas forcement jolies (c’est un euphémisme), les parents font de la peine tellement ils sont à donf (c’est un euphémisme), le jury se prend grave au serieux (c’est un euphémisme) et que l’ambiance est sérieusement glauque (c’est un euphémisme). Et les robes, OMFG, les robes? Impossible de faire plus fugly. Là, j’ai plus peur, j’ai la nausée. Je t’ai fait une micro sélection histoire de partager mon expérience. Le makeup, les faux-cheveux, les robes en polyester cheapos, tout y est!








Je sais pas vous, mais moi ce week end, j’emmène ma fille au musée puis à la bibliothèque, puis à son cours de chinois. Better safe than sorry.


Si t'es pas assez sous le choc, une petite video pour la route. Enjoy!